Les articles de Ouest France et de Presse Océan du 23/02 font état des inquiétudes de la Mairie de Bouguenais quant aux entraves mises par l'Armée de l'Air à l'utilisation et à la cession d'un terrain désaffecté depuis 50 ans.
Presse Océan conclut son article en notant que : contactés hier, les services de l’Armée de l’Air ont indiqué « ne pas avoir à justifier l’utilisation d’un terrain qui leur appartient ».
Notons que nous, contribuables, en sommes les vrais propriétaires et que l’Armée de l’Air a bien le devoir de justifier l’utilisation du patrimoine de la nation.
Mais quelle destination coupable et suspecte envisageons nous à ce terrain inutilisé ? Rien moins que la préservation du patrimoine aéronautique et le respect du devoir de mémoire.
Préservation du patrimoine d’une industrie qui a fourni à l’Armée de l’Air ses Morane 406, Leo 45, les ailes des Ouragan, Mystère, Mirage IV, etc…
Devoir de mémoire envers notamment des pilotes militaires nantais de la 1° Guerre tels que les as Heurtaux ou Coiffard.
Devoir de mémoire envers les pilotes militaires nantais qui se sont battus pendant la 2° Guerre dans les sables de Libye, les neiges de Russie ou l’enfer de le Flak tels Jean et Yves Mahé, Demozay ou Terrien.
Patrimoine… Devoir de Mémoire…
Cela signifie-t-il encore quelque chose ?